2011/12 | Namur | Belgique
Maison de Repos Harscamp
PARTICIPANTS
Personnes âgées (M.Repos Harscamp)
Jeunes (Luttes Solidarités et Travail)
AVEC
Elisabeth Fréson – Coordination/A.Sociale
Laia Sadurni – Conception/Outils Créatifs
PARTENAIRE
Entrages– Facilitateur intergénérationnel
Ateliers d’exploration sonore et graphique ou des jeunes de l’association Luttes Solidarités et Travail et des aînés de la maison de repos Harscamp se sont petit à petit découverts et ils ont partagé, durant plusieurs mois, un jour par semaine, des petits bouts de vie; leurs impressions, et leurs perceptions du monde qui les entoure.
Le groupe a construit, à partir d’enregistrements faits lors de promenades en ville et dans la maison de repos, au travers de différents dispositifs et jeux, une carte imaginaire de Namur, trace de leur trajectoire commune.
Le projet s’appuie sur un présupposé fort: tous les participants sont des chercheurs, des expérimentateurs, des créateurs. Chacun, à partir de son point de vue, de son point d’écoute, nous invite à découvrir d’autres modalités de perception de soi et du monde. Les participants décident de là où ils se dirigent, de comment ils s’approchent, de ce qu’ils écoutent, de ce qu’ils enregistrent, de quels trajets sonores ils se soucient et s’inspirent…
Le projet cherche à rendre sensibles les différences de perceptions entre les participants et porte toute son attention sur un caractère essentiel de la communication humaine: le sentir non-verbal.
Comment ils perçoivent ce qu’ils écoutent en regard de ce dont ils se souviennent, de ce qu’ils traduisent en gestes et sur le papier, de quelles conventions graphiques ils se dotent et de comment ils interprètent ces notations/partitions en commun.
Structure interne qui organise les différents lieux de la ville et les contenus des enregistrements et dessins avec des associations diverses (états, qualités, couleurs, éléments…) a fin de donner un sens unifié a les cartes postales qui vont configurer cette cartographie collective.
Des détails de cette cartographie, constitué de cartes postales, étaient exposées dans différents lieux de la ville. On les découvrait en traversant la place d’armes, en passant prendre le train, à la recherche du silence dans l’église Saint-Loup ou d’un beau point de vue à la citadelle. S’il vous vient l’envie de passer la porte du « temple de la culture namuroise » ou découvrir la richesse de l’engagement de jeunes dans la lutte contre la pauvreté… vous ne manquerez pas de croiser, au détour d’un chemin, les couleurs de leur imagination collective.
